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Le Mexique et le Canada se sont concertés sur une possible renégociation de l’ALENA

Le Mexique et le Canada se sont concertés sur une possible renégociation de l’ALENA

Le Canada et le Mexique se sont consultés avant d'annoncer tour à tour, la semaine dernière, qu'ils étaient prêts à travailler avec le nouveau président désigné des États-Unis, Donald Trump, pour revoir l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

 

La Presse canadienne

Deux sources fédérales canadiennes ont indiqué que les deux pays avaient discuté au téléphone avant que le gouvernement canadien n'évoque l'ALENA au lendemain de l'élection du républicain Donald Trump. Une déclaration similaire a été faite par le Mexique plus tard la semaine dernière.

Tout traité de libre-échange peut être amélioré, avait avancé l'ambassadeur canadien aux États-Unis, David MacNaughton, le jour suivant l'élection américaine, ajoutant que si Donald Trump voulait renégocier l'ALENA, le Canada était prêt à en discuter.

M. MacNaughton avait même suggéré la possibilité que l'industrie du bois d'œuvre soit prise en compte dans une éventuelle version révisée de l'ALENA. Cela éviterait qu'un nouveau litige survienne constamment après quelques années, avait soutenu l'ambassadeur.

 

L'entente sur le bois d'œuvre est un des éléments que Donald Trump entend inclure à la table de négociations, selon une note obtenue par le réseau CNN et portant sur la transition gouvernementale.

Le document indiquerait également que Donald Trump fera part de ses intentions de modifier l'ALENA au Canada et au Mexique dès le premier jour de son entrée en fonction, le 20 janvier.

Le Canada et le Mexique n'ont toutefois pas attendu cette date. Mercredi dernier, la ministre mexicaine des Affaires étrangères, Claudia Ruiz Massieu, a dit que son gouvernement était prêt à évaluer comment l'ALENA pouvait être modernisé et amélioré, sans toutefois accepter de le renégocier entièrement.

À Ottawa, le message d'ouverture envoyé par les deux partenaires commerciaux a suscité de vives critiques, la chef par intérim du Parti conservateur, Rona Ambrose, accusant Justin Trudeau de brûler des étapes. D'autres craignent qu'un tel empressement n'affaiblisse le pouvoir de négociation du Canada.

 

Quoi qu'il en soit, les deux sources fédérales consultées par La Presse canadienne ont fait valoir que l'initiative avait été mesurée avec précaution. L'une d'entre elles a par ailleurs relevé que de nombreuses modifications avaient été apportées à l'ALENA au fil des années sans créer de drame ou de tensions.


Source : Radio-Canada