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Le mouvement coopératif, un moteur pour la création d’emploi

Le mouvement coopératif, un moteur pour la création d’emploi

Un an après l’adoption de son plan stratégique, le milieu coopératif et mutualiste au Québec a déjà atteint le quart de son objectif visant à créer 20 000 emplois d’ici 2020.

La vitalité du milieu coopératif se porte bien au Québec, affirme Gaston Bédard, PDG du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité.

 

Depuis l’année dernière, il s’est créé pas moins de 5500 emplois au Québec dans les différents milieux coopératifs et mutualistes, ce qui se traduit par une augmentation de 2,5 milliards $ du chiffre d’affaires pour l’ensemble des entreprises collectives.

«C’est important, mais il faut poursuivre sur cette lancée. La conviction qu’il faut aider à partager la richesse et à donner accès à des services est partagée au Québec, au Canada et un peu partout à travers le monde», a ajouté M. Bédard, qui assiste jusqu’à jeudi au troisième Sommet international des coopératives présenté à Québec.

 

Dans l’ADN des Québécois

Au fil des ans, le modèle coopératif s’est considérablement développé au Québec. Présent dans les secteurs de la finance, de l’immobilier, de l’agroalimentaire, de la santé, etc., le milieu coopératif génère plus de 100 000 emplois au Québec.

Seulement dans le milieu funéraire, les coopératives détiennent de 15 à 20 % des parts de marché.

«C’était un incontournable quand on a mis en place les coopératives: il y avait de moins en moins accès à ces services à des prix raisonnables. Aujourd’hui, on prend beaucoup de place», a affirmé M. Bédard.

 

En santé

Sur les nombreux emplois générés, près de 8000 sont directement associés au milieu de la santé. De plus en plus de coopératives voient le jour pour offrir des services à domicile, notamment aux personnes âgées en perte d’autonomie.

«On pense qu’il y aura une croissance importante dans ce secteur-là», a poursuivi le PDG.

Selon lui, cette formule répond aux besoins socioéconomiques du Québec. Après 10 ans, plusieurs études démontrent que le taux de survie des entreprises collectives est deux fois plus élevé que celui des entreprises traditionnelles.

 

Source : Argent