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Emploi : le Québec premier de classe.

Emploi : le Québec premier de classe.

Comment passer sous silence que le Québec a ajouté, au cours des 12 derniers mois, plus d’emplois à temps plein que l’Ontario et l’Alberta mis ensemble ?


On dirait qu’il y a une sorte de conspiration du silence concernant le marché de l’emploi au Québec. Les médias insistent beaucoup sur la perte de 20 000 emplois au Canada — les plus importantes depuis huit mois —, mais peu soulignent l’étonnante performance du Québec.

Le Québec compte 11 500 emplois de plus en avril. Mieux encore : le Québec a ajouté, le mois dernier, 38 600 emplois à temps plein. C’est 81 % des emplois à temps plein qui ont été ajoutés au pays au cours de cette période. Il me semble que ce n’est pas banal.

 

Examinons maintenant la performance du Québec entre mai 2014 et avril 2015. Les données sont intéressantes et contredisent le discours défaitiste d’un Québec ravagé par l’austérité et privé de politiques, de moyens et de ressources pour relancer son économie.

Depuis les 12 derniers mois, l’économie du Québec a ajouté 68 700 emplois, dont 57 800 à temps plein. Pendant cette période, l’Ontario a fait un gain de 11 500 emplois et de 25 500 emplois à temps plein.

 

Au cours de la dernière année, 49 % des emplois et 35 % des emplois à temps plein ajoutés au Canada ont été créés au Québec. Comment pourrait-on passer sous silence que le Québec a ajouté, au cours des 12 derniers mois, plus d’emplois à temps plein que l’Ontario et l’Alberta mis ensemble ?

La croissance des emplois au Québec s’observe surtout dans le secteur privé avec des gains de 55 900, contre 9 100 emplois supplémentaires dans le secteur public. En fait, 74,2 % des emplois ajoutés dans le secteur privé canadien depuis un an l’ont été au Québec.

L’enquête sur le marché de l’emploi est un indicateur parmi tant d’autres de la vigueur économique, même si c’est celui qui capte le plus l’imagination et qui touche le plus de monde. La marge d’erreur est élevée, et il faut demeurer prudent avec les fluctuations mensuelles.

Néanmoins, je tiens à souligner deux choses. Premièrement, on s’accable facilement quand les données d’un mois ne sont pas à la hauteur, et je me demande bien pourquoi on ne pourrait pas faire ressortir les bonnes nouvelles quand il y en a.

 

Deuxièmement — et c’est le point le plus important —, il y a une tendance dans le marché de l’emploi au Québec depuis décembre. Le Québec a ajouté des emplois à temps plein pendant trois des cinq derniers mois, et les reculs ont été très minimes les deux autres mois. Il y avait 3 230 200 emplois à temps plein en décembre dernier et 3 309 500 en avril, soit un gain de 79 300 jobs.

 

C’est spectaculaire.


Source : L’Actualité