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Une étude publiée par l’Institut Fraser.

L’efficacité du marché du travail dans certaines provinces du Canada.

Une étude publiée par l’Institut Fraser.

Le marché du travail du Québec est plus efficace qu'en Ontario et que dans les provinces atlantiques, souligne une étude publiée jeudi par l'Institut Fraser.

Le Québec apparaît au cinquième rang des provinces canadiennes, derrière les quatre provinces de l'Ouest canadien. Mais il surpasse l'Ontario, qui arrive au septième rang, de même que les provinces de l'Est, fait valoir l'étude annuelle.

L'Institut Fraser a mesuré divers indicateurs d'efficacité du marché du travail, dont la croissance de l'emploi, le taux de chômage, la durée des périodes de chômage et la productivité du travail, pour les années 2007 à 2011.

Le Québec a obtenu de meilleurs résultats que l'Ontario dans deux indicateurs clés, soit la croissance de l'emploi dans le secteur privé et le taux de chômage moyen. Il a toutefois été plombé par l'un des pires taux de productivité du travail en Amérique du Nord, se classant 56e sur 60.

L'auteur de l'étude, Filip Palda, souligne que des mesures peuvent être adoptées pour rendre le marché du travail québécois plus efficace, alors que les réglementations du marché «nuisent à sa performance».

Ainsi, le marché du travail québécois possède le taux de couverture syndicale le plus élevé (39,5%) et les lois du travail les plus restrictives en Amérique du Nord. Par conséquent, il s'est classé bon dernier (60e rang) pour ces deux caractéristiques.

La province s'est aussi classée 57e sur le plan du salaire minimum, qui atteint un taux de 42,2% du salaire moyen. Ce taux est considéré élevé par l'Institut. Elle obtient aussi le 51e rang en Amérique du Nord pour le taux d'emploi dans le secteur public qui est également «élevé» à 21,8%.

Selon M. Palda, le taux de couverture syndicale élevé du Québec est la conséquence de lois en matière de relations de travail «qui favorisent un groupe au détriment d'un autre».

« Ces lois restrictives limitent l'innovation et la flexibilité, sont trop sévères et nuisent au fonctionnement adéquat et efficace du marché du travail québécois», estime-t-il.

Source : Argent