Vous visitez une version mobile du site accescanada.com.
Pour visiter le site régulier, S.V.P. cliquez ici.



Politique d’immigration au Canada : La FCFA propose de « Tripler les cibles francophones hors Québec à 12 %, mais au minimum, à 10 % »

Politique d’immigration au Canada : La FCFA propose de « Tripler les cibles francophones hors Québec à 12 %, mais au minimum, à 10 % »

 

En prélude à une prochaine annonce du gouvernement fédéral Canadien qui devrait se prononcer sur les nouvelles cibles d’immigration, précisément le 1er novembre 2023, la Fédération des Communautés Francophones et Acadienne du Canada (FCFA) donne déjà de la voix.


Partant du fait que le gouvernement canadien a une cible de 4,4 %, qu’il n’a atteint qu’à une seule reprise depuis 2001, soit l’an dernier, la FCFA à partir d’une étude menée par le Commissariat aux langues officielles, suggère de  « tripler  les cibles francophones hors Québec à 12 %, mais au minimum, à 10 % ».

 

Les manquements d’atteinte de ces cibles au cours des deux dernières décennies auraient contribué, d’après l’étude au déclin du français au Canada.

 

L’organisme francophone souhaite que ce nombre augmente graduellement jusqu’à 20 % en 2036. Tout cela est dans le but d’atteindre un poids démographique pour les francophones hors Québec de 6,1 %, comme c’était le cas en 1971.

 

« Donc la question importante à savoir, c’est dans combien de temps ils (le gouvernement) veulent arriver à ce chiffre-là. Par la suite, tout est mathématique… On veut des cibles de rattrapage et qui sont un peu plus agressives pour freiner notre déclin démographique », réclame la Présidente de la FCFA, Liane Roy à quelques jours de la rentrée parlementaire, fixé au 18 septembre 2023.

 

Alors qu’un débat s’est créé dans les derniers mois au pays autour des seuils d’immigration, la FCFA précise qu’elle n’a pas de préférence concernant une baisse, une hausse ou un plafond sur ceux-ci.

 

« Nous, ce qu’on veut, c’est qu’on aille chercher à l’intérieur de ces nombres-là, la quote-part si on peut dire ainsi pour les francophones », précise sa Présidente