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Marché du travail : Industrie des services, 800 000 postes vacants au Canada

Marché du travail : Industrie des services, 800 000 postes vacants au Canada

 

La pénurie de main-d’œuvre continue de sévir au Canada. Cette situation reste aujourd’hui très favorable aux travailleurs : Cela leur permet de se maintenir dans une position plus solide lorsqu’il s’agit de négocier un salaire plus élevé ou de meilleurs avantages sociaux.

 

A travers une nouvelle étude rendue public il y a quelques jours, Carrie Freestone, Economiste à la Banque Royale du Canada, indique que les postes vacants au Canada ont bondi de 22 % par rapport à mai, dépassant 800 000 postes vacants.

 

Un constat beaucoup frappant dans la catégorie des emplois issus des services d’hébergement, des services de  l’alimentation, des services de santé et de vente de détail qui d’une façon générale ont été touché durement par la pandémie de la Covid-19.

 

En juillet des gains d’emplois ont été enregistrés dans le secteur des services (+ 93000), avec des augmentations enregistrées dans les services d’hébergement et de restauration (+ 35000).

 

« Le taux d’inoccupation au Canada a atteint un sommet de 5 %, principalement en raison des postes vacants dans les services d’hébergement et d’alimentation, les soins de santé et les services de détail », précise Carrie Freestone.

 

 

En 2018, un sondage de Développement des entreprises Canada a révélé que près de 40 % des petites et moyennes entreprises canadiennes avaient déjà de la difficulté à embaucher de nouveaux employés et que la situation empirait.



« À mesure que notre population vieillit et que les baby-boomers prennent leur retraite, la croissance de la population active du Canada devrait tomber à près de zéro. Nous ne nous attendons pas à ce que les pénuries de main-d’œuvre s’améliorent avant au moins une décennie », a souligné BDC dans l’étude antérieure à la COVID-19.

 

 

L’Economiste à la Banque Royale du Canada, Carrie Freestone, a par ailleurs soutenu que des taux d’inoccupation constamment élevés pourraient nuire à la croissance économique et entraîner une hausse de l’inflation.

 

« Les entreprises canadiennes incapables de trouver suffisamment de travailleurs pourraient être forcées de fonctionner à une capacité réduite, ne pas avoir la possibilité de se remettre complètement de longs mois de confinement ou d’opérations restreintes », a déclaré l’économiste.

 

Source : Financial Post