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Une année dorée pour le commerce en ligne
Pour l’entreprise Panierdachat, qui se positionne comme une solution de remplacement québécoise à Shopify, la pandémie a tout changé. Avant, sa clientèle comptait 250 marchands. Maintenant, elle en a 500. Retour sur une année spectaculaire pour la vente en ligne.
« La vente en ligne était sans doute la priorité numéro trois de la plupart des entreprises. Pendant la pandémie, c’est devenu la priorité numéro un », constate la présidente de Panierdachat, Emanuelle Duchesne.
Le nombre de commerces convertis au commerce électronique a bondi au Québec pendant la dernière année, selon Détail Québec, passant de 36 % à 44 %. Selon les prévisions de Détail Québec, cette proportion devrait passer à 64 % d’ici 2023.
Le nombre d’utilisateurs de Panierdachat est loin de celui de l’entreprise canadienne Shopify, qui compte plus d’un million de marchands utilisant sa plateforme pour bâtir leurs sites transactionnels. Malgré tout, l’entreprise montréalaise, dont la plateforme a été lancée en 2016, a tiré son épingle du jeu avec son système facile d’utilisation qui cible les petits commerçants québécois. Parmi ses clients se trouvent la Fromagerie Bergeron, la boutique de cadeaux Chez Farfelu et Hydro-Québec pour sa boutique en ligne interne.
« En mars, quand pratiquement tout a fermé, on était dans un moment hors du temps où on ne savait pas où ça s’en allait. Puis on a eu une vague. On a dû s’adapter rapidement, parce qu’on a eu beaucoup de demandes », raconte celle qui a fondé l’entreprise avec son conjoint, Pascal Couturier.
Le 14 mars, un premier masque a été vendu par un marchand utilisant Panierdachat. En décembre, c’étaient 55 000 masques qui avaient trouvé preneur à travers leur plateforme, ce qui représente plus du tiers des produits vendus. En 2020, le nombre de marchands Panierdachat a doublé, mais le nombre d’articles vendus a triplé, pour atteindre 152 000.
Après une telle année record et mouvementée, Mme Duchesne s’apprête à lancer en mai une nouvelle génération de sa plateforme, afin d’offrir de nouvelles fonctionnalités, comme la synchronisation d’inventaire, avec des partenaires québécois. Elle veut aussi, entre autres, mettre en place des solutions de livraison écologiques et d’envoi d’infolettres.
En mars, quand pratiquement tout a fermé, on était dans un moment hors du temps où on ne savait pas où ça s’en allait. Puis on a eu une vague. On a dû s’adapter rapidement, parce qu’on a eu beaucoup de demandes. (…)
Source : Extrait d’article tiré de Le Devoir