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Hausse de l’emploi en janvier au Québec
L'emploi au Québec a crû de 19 100 en janvier, en raison notamment du travail à temps plein, et le taux de chômage s'est établi à 5,1 %, a rapporté Statistique Canada vendredi.
Selon les données de l’agence fédérale, environ 31 200 emplois à temps plein ont été ajoutés à la main-d’œuvre québécoise le mois dernier, tandis qu’il s’est perdu près de 12 200 emplois à temps partiel.
Cette hausse des postes à temps plein est la plus forte parmi toutes les provinces. En comparaison, il s’est créé environ 10 000 de ce genre en Ontario (et 6000 postes à temps partiel).
L’économiste Hélène Bégin, du Mouvement Desjardins, a noté que «l’année 2020 débute sur une bonne note au chapitre de la création d’emplois au Québec. [...] Le fait que le nombre de travailleurs additionnels soit surtout à temps plein constitue également une excellente nouvelle. De plus, les nouveaux employés sont plus nombreux dans le secteur privé en janvier, soit 13 400 au Québec.»
Après avoir atteint 5,3 % en décembre, le taux de chômage au Québec s’est établi à 5,1 %, le mois dernier.
Mme Bégin a souligné qu’à près de 5 % au Québec, le taux de chômage s’approche du creux mensuel historique de 4,7 % atteint en août 2019.
En outre, comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi au Québec a progressé de 60 000 (+1,4 %).
Au pays, le taux de chômage a reculé de 0,1 point de pourcentage pour s'établir à 5,5 %. Statistique Canada note qu’en janvier, les hausses d'emploi ont été observées également au Manitoba et au Nouveau-Brunswick tandis qu’on observe une baisse en Alberta.
Ainsi, l'emploi a progressé de 35 000 (+0,2 %) en janvier, et la totalité de la hausse a été observée dans le travail à temps plein.
«La progression de l'emploi enregistrée en janvier a contribué à une hausse de 268 000 (+1,4 %) depuis janvier 2019. Cette croissance est entièrement attribuable au travail à temps plein», a noté l’agence fédérale de la statistique.
Commentant les données, l’économiste Benoit P. Durocher de Desjardins estime qu’il «faudrait vraiment une grande déception sur la scène économique pour inciter la Banque du Canada à réduire ses taux d’intérêt directeurs à court terme. Le statu quo devrait donc se prolonger tout au long de 2020».
Source : TVA Nouvelles