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3 façons de pallier la pénurie de main-d'oeuvre durant le FEQ
À l'aube du 52e Festival d'été de Québec (FEQ), plusieurs commerçants de la Grande Allée se creusent les méninges sur la façon dont ils pallieront la pénurie de main-d'oeuvre pour la période la plus lucrative de l'année. Si certains offrent des bonis à leurs employés, d'autres ferment carrément leurs portes à certaines heures de la journée. Trois restaurants nous expliquent comment ils s'y prendront au cours des deux prochaines semaines.
Les choix furent particulièrement déchirants au Louis-Hébert. Propriétaire depuis 38 ans, Antoine Xenopoulos, dit que c'est l'un des étés les plus difficiles qu'il n'ait jamais vu au niveau du recrutement.
M. Xenopoulos a donc pris des douloureuses décisions au cours des dernières semaines afin d'avoir, dans la mesure du possible, du personnel frais et disponible pour les lucratives soirées du Festival d'été.
« On a arrêté de travailler les samedis et dimanches de jour. On a coupé les petits déjeuners. On essaie de se défendre le plus possible. Ce sont des pertes très considérables. Ça représente des pertes dans une année d'un demi-million », explique-t-il.
On n'a pas le choix. Quand on n'a pas d'employé, on n'a pas d'employé.
Antoine Xenopoulos, propriétaire du Louis-Hébert
Appel aux employés des autres succursales
La rôtisserie Saint-Hubert de la Grande Allée a pour sa part la chance de pouvoir faire appel à des employés des autres succursales pour pourvoir tous ses postes durant le FEQ.
Les employés des autres restaurants Saint-Hubert qui vont accepter de travailler des jours supplémentaires dans le Vieux-Québec auront droit à des bonis.
« On n'a pas le choix. On est rendu là. On a personne pour travailler, confie le directeur de la Rôtisserie de la Grande Allée, Stéphane Lapointe. Honnêtement, on ne s'en cachera pas, c'est la force du réseau qui nous permet de quand même s'en tirer bien, malgré tout. »
Au restaurant Belga, le personnel administratif va travailler sur le plancher pour tenter d'éviter l'épuisement chez les employés affectés dans les cuisines ou au service.
« Nous avons assez de personnel présentement. Mais on les met sous pression. On n'a pas le choix. On manque de staff. Tous nos employés vont faire beaucoup d'heures pendant le FEQ. On essaie de ne pas les brûler, de les accommoder le plus possible en travaillant sur le plancher », explique le directeur du développement des affaires du Belga, Luc Van Steene.
Le FEQ prendra fin le dimanche 14 juillet prochain.
Source : Radio-Canada