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La campagne électorale débute sans avoir déjà été officiellement annoncée !

La campagne électorale débute sans avoir déjà été officiellement annoncée !

 

Tout discours qui vise à réduire le nombre d'immigrants au Québec, comme celui de la Coalition avenir Québec, est un discours nuisible à l'économie, croit le premier ministre Philippe Couillard.


«Tout discours qui est négatif sur l'immigration et qui prétendrait réduire l'immigration au Québec est un discours anti-économique pour le Québec et pour la métropole», a-t-il lancé.


Le premier ministre a fait cette affirmation, vendredi, devant quelque 600 convives réunis par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.


Au cours d'une rencontre avec la presse qui a suivi, il s'en est plus directement pris à la Coalition avenir Québec, qui propose de réduire le nombre d'immigrants à 40 000, à bien les sélectionner en fonction de leurs qualifications et à veiller à leur francisation, le cas échéant.


Le gouvernement Couillard, lui, propose de maintenir le seuil à un niveau de 49 000 à 54 000 immigrants par année. À l'heure actuelle, le Québec en reçoit 50 000, mais plusieurs quittent après quelques années.


«Il y a une formation politique, celle de M. (François) Legault et de la CAQ, qui propose de réduire de façon importante l'immigration, ce qui est un message anti-économique, qui va faire perdre de la prospérité au Québec, qui va coûter des emplois au Québec», a critiqué le premier ministre Couillard.


 «C'est le contraire qu'il faut faire actuellement. Il faut maintenir nos seuils, bien les intégrer, bien les franciser et se rendre compte de la profondeur du problème de la pénurie de main-d'oeuvre. C'est totalement illogique, absurde même, alors qu'on est en pénurie de main-d'oeuvre, de proposer quelque chose comme ça», a-t-il tonné.


Le discours du premier ministre Couillard portant sur le taux de chômage moindre, les surplus budgétaires dégagés après des années de «rigueur», ainsi que les réinvestissements en éducation, en «mobilité durable», sans compter la capacité du Québec d'emprunter à un taux moindre que l'Ontario, maintenant, ont eu l'heur de plaire à son auditoire de gens d'affaires.


Sa «ligne de presse» en prévision de la campagne électorale semble déjà arrêtée: «le Québec est sur un élan de victoires; le Québec gagne maintenant; il ne faut pas briser l'élan du Québec; ne laissons personne briser l'élan du Québec», s'est-il exclamé à quelques occasions.


Il a dépeint le Québec comme « autrefois dernier de classe, maintenant cité en exemple ».


Source : La Presse Canadienne

NB : Le titre de cet article a été proposé par Accès Canada