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A Vancouver, l’impôt draine les investisseurs

Cinéma

A Vancouver,  l’impôt draine les investisseurs

· D’importantes retombées économiques en vue dans l’industrie cinématographique

· 30 000 emplois par an pour les techniciens locaux

Plusieurs entreprises cinématographiques s’installent de plus en plus à Vancouver dans la province de la Colombie-Britannique.

La volonté des autorités de diversifier le marché du cinéma en favorisant de nombreux encouragements fiscaux dans le secteur des effets spéciaux numériques, porte déjà des fruits.

Vancouver devient le bastion des entreprises à cause d’un crédit d’impôt provincial de 17,5% sur les dépenses d’effets spéciaux et d’animations informatique dans la province.

En effet, employer des équipes locales, tourner et réaliser ses effets spéciaux en Colombie-Britannique permet d’obtenir jusqu’à 60% de déductions fiscales.

Des mesures qui auraient permis de tourner chaque année 250 films, soit 30 000 emplois pour les techniciens locaux.

« L’année dernière, 174 productions ont fait une demande, pour un budget estimé à 1,6 milliard de dollars canadiens. En 2004, elles étaient seulement au nombre de 7, pour un montant de 11,5 millions de dollars canadiens », observe Robert Wong, Vice-président aux crédits d’impôt de la Société de cinéma de la Colombie-Britannique.

Les témoignages recueillis sont de plus en plus favorables au secteur.

« De la conception des vaisseaux extraterrestres à la création de décors virtuels, nous allons réaliser tous les effets visuels sur la deuxième saison de Falling Skies (une série de science fiction de Steven Spielberg) », confie Ralph Maiers, le superviseur des effets spéciaux à la succursale canadienne de Zoic Studio, une compagnie d’effets visuels de Los Angeles.