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La Subvention salariale d'urgence prolongée jusqu'en décembre

La Subvention salariale d'urgence prolongée jusqu'en décembre

 

Le ministre des Finances Bill Morneau a annoncé que la Subvention salariale d’urgence sera prolongée jusqu’au 19 décembre.

 

Le fédéral entend aussi élargir l’accès à la subvention salariale en permettant aux entreprises qui ont des pertes de revenus de moins de 30 % d’y avoir droit.

 

«Il s’agit d’une importante série de changements. Nous croyons que cela nous aidera dans la relance sécuritaire de notre économie», a-t-il déclaré, vendredi, en point de presse à Toronto.

 

Il a précisé que la teneur de ce qui pourrait devenir une « subvention de base » sera réduite progressivement et son taux sera proportionnel à l’ampleur des pertes financières enregistrées.

 

Ainsi, un taux de base maximal de cette portion du programme serait fixé à 60 % pour ensuite baisser graduellement à 20 %.

 

Selon les changements proposés, une entreprise pourrait bénéficier d’une subvention maximale de 677 $ par semaine par travailleur dans la semaine du 5 juillet au 1er août, mais ce seuil serait ensuite de 226 $ dans la semaine allant du 25 octobre au 21 novembre.

 

À cela s'ajouterait une subvention «complémentaire d’un taux maximal de 25 %» pour des entreprises particulièrement touchées par la crise sanitaire.

 

Un projet de loi doit être adopté au Parlement pour établir ces modifications, et il n’était pas clair, vendredi, à quel moment celui-ci serait officiellement présenté aux Communes. Des discussions avaient cours entre le gouvernement et les partis d’opposition.

 

Les changements d’accessibilité envisagés le sont pour la période allant du 5 juillet au 21 novembre, mais on vise le 19 décembre pour la fin de la prolongation de la subvention salariale.

 

Initialement, ce programme déployé au milieu de la crise de la COVID-19 visait à couvrir 75 % du salaire d’employés travaillant pour des entreprises durement touchées par la pandémie, jusqu’à concurrence de 847 $ par semaine. Pour s’en prévaloir, les employeurs devaient démontrer une perte de revenus de 30 %, ce qui a été critiqué par plusieurs.

 

Dans les documents fournis lors de l’annonce de vendredi, on mentionne un coût de 83,6 milliards $ en 2020-2021.

 

Jusqu’ici, le programme n’a pas eu la popularité escomptée. En date du 13 juillet, 20,38 milliards $ avaient été dépensés pour 667 400 demandes approuvées. C’est tout le contraire pour la Prestation canadienne d’urgence (PCU), pour laquelle le fédéral a versé près de 60 milliards en prestations, en date du 12 juillet.

 

L’économiste en chef de la Chambre de commerce du Canada, Trevin Stratton, a salué les initiatives d’Ottawa en les qualifiant de «premiers pas vers la reprise de l’économie».

 

Source : TVA Nouvelles